L’inquiétude de beaucoup de familles se porte sur la sélection de la donneuse qui leur cédera l’ovule qui servira à la conception de leur bébé. Par chance, en Espagne, la loi impose une similitude maximale entre le phénotype de la donneuse et celui de la mère réceptrice ; autrement dit, que les deux femmes se ressemblent physiquement. Les facteurs qui déterminent par exemple le choix de la donneuse sont :
- L’origine éthnique
- La couleur de peau et de cheveux
- La couleur des yeux
- La taille
De plus, la législation espagnole sur la reproduction médicalement assistée exige toute une série de tests visant à garantir la santé du bébé et celle des générations futures. Ces examens permettent même parfois aux donneuses d’avoir des informations cruciales sur leur propre santé et de faire une détection précoce de certaines anomalies qui les touchent directement.
Il ne faut pas oublier que les dons d’ovocytes en Espagne se font de manière tout à fait volontaire et altruiste. Grâce à ce geste solidaire les femmes qui ne peuvent le faire avec leurs propres ovules ont alors la possibilité de réaliser leur rêve de mettre au monde un bébé en bonne santé. Par ailleurs, les enfants issus de cette technique ne pourront connaître l’identité de leur génitrice et les donneuses ne pourront connaître l’identité de l’enfant issu de leur don.
Critères de sélection des donneuses
- Femmes entre 18 et 34 ans
- Groupe sanguin : c’est un paramètre important pour les parents qui souhaitent garder le secret et avoir le même groupe sanguin que leur enfant et insignifiant pour ceux qui leur parleront de l’ovodon.
- Dépistage de maladies comme : VIH, chlamydias, hépatites, rubéole, toxoplasmose, cytomégalovirus, syphilis, entre autres.
- Analyses génétiques et chromosomiques afin de détecter de possibles altérations.
- Antécédents familiaux et personnels.
Une fois passée la première étape de sélection, la clinique réalise un examen complet de tous les paramètres de fertilité, assurant une bonne réponse ovarienne et une bonne santé reproductive de la donneuse.
Ces examens observent :
- L’hormone anti-müllerienne (AMH). Les résultats de cette analyse nous montrent la réponse des ovaires à la stimulation ovarienne.
- L’état des ovaires et de leurs follicules. On compte notamment le nombre de follicules afin de s’assurer d’en avoir suffisamment. A l’intérieur de ces follicules se trouvent les ovules avant maturité.
- L’utérus. On exclut ainsi les maladies comme l’endométriose.
Dernier examen et non des moindres : l’évaluation psychologique qui détermine si la donneuse est apte ou non à céder ses ovules, en veillant bien-sûr à sa santé et à celle du futur bébé.
Les deux femmes suivront un traitement qui permettra de synchroniser leurs cycles menstruels. L’utérus se prépare ainsi à l’implantation embryonnaire. Ces embryons seront issus de la fécondation in-vitro effectuée avec le sperme du partenaire ou d’un donneur, selon le cas. La future maman portera l’embryon à terme durant 40 semaines, l’accouchement sera normal, tout comme l’allaitement.